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Festival international de géographie 2024

La 35e édition du Festival international de géographie de Saint-Dié-des-Vosges aura lieu du 4 au 6 octobre 2024.

Retrouvez quelques uns de nos auteur·rices en conférence :

– Alexis Metzger, auteur de Idées reçues sur les catastrophes climatiques, sera présent vendredi 4/10 à 17h15 et samedi 5/10 à 11h30, et en dédicace pour la nouvelle édition de son livre.
Voir la fiche de son livre ICI.

– Anne-Laure Amilhat Szary, autrice de Géopolitique des frontières, sera présente le dimanche 6/10 à 9h45.
Voir la fiche de son livre ICI.

– Pierre Blanc, auteur de Moyen-Orient. Idées reçues sur une région fracturée, sera présent vendredi 4/10 à 11h.
Voir la fiche de son livre ICI.

Toutes les informations et le détail du programme sur le site du festival ICI.

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Rencontre avec Valérie Becquet et Paolo Stuppia

A l’occasion de la sortie de la nouvelle édition du livre en poche, les auteurs organisent un webinaire de présentation du livre le jeudi 24 octobre de 18h à 20h.

Si le « moment 68 » a constitué une grille de lecture à l’origine de l’image mythique du « jeune engagé », les mobilisations actuelles de la jeunesse revêtent des formes différentes, entre incertitudes futures et luttes au présent. Dans un contexte de mondia­lisation, les actions pour le climat, les mobilisa­tions LGBTQI+, le mouvement iranien « Femme Vie Liberté » ou ceux de défense des conditions d’étude, témoignent tous d’une dynamique plurielle. En parallèle, l’engagement des jeunes est devenu une préoccupation pour les pouvoirs publics entraînant la création d’une diversité de dispositifs censés le favoriser.
Au travers de nombreux exemples, Valérie Becquet et Paolo Stuppia en analysent les ressorts et dressent ainsi une géopolitique de la jeunesse d’aujourd’hui.
Voir la fiche complète du livre et lire un extrait ICI.

Lien pour le webinaire à venir. Inscriptions obligatoires auprès de Paolo Stuppia (paolo.stuppia@univ-paris1.frou Valérie Becquet (valerie.becquet@cyu.fr)

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Rencontre avec Michal Raz et Loé Petit

Rencontre avec Michal Raz et Loé Petit autour du livre Intersexes. Du pouvoir médical à l’auto-détermination le 6 novembre 2024 à 19h30 au NOSIG à Nantes.

Souvent présentée sous le signe d’un troisième sexe alimentant l’imaginaire de l’hermaphrodite, l’intersexuation a longtemps été de l’unique ressort de la médecine qui s’arrogeait l’autorité de dire « le vrai sexe » et intervenait en conséquence. Mais, depuis quelques décennies, des témoignages se font jour, révélant les violences physiques et psychiques subies par ces enfants et ces adolescent·es dont on a voulu conformer le corps à l’image binaire du sexe, effaçant par là même leur existence corporelle, légale et culturelle.
Cet ouvrage cherche à ouvrir le débat, à compléter et enrichir les recherches actuelles. Il aborde l’histoire de la médicalisation des personnes intersexes, les conséquences du paradigme interventionniste sur les individus et leurs mobilisations collectives à l’origine d’évolutions des institutions nationales et internationales sur le sujet.
Au travers également de témoignages, Michal Raz montre la nécessité d’un changement de paradigme sur la binarité des sexes, sur le genre et la sexualité pour permettre de considérer l’intersexuation non pas comme une anomalie à réparer, mais comme une variation du corps parmi d’autres.

Pour lire un extrait du livre, cliquez ICI.

Infos pratiques
NOSIG
7, rue Magdeleine
44200 Nantes
Plus d’infos sur leur site ICI.

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Géopolitique du cinéma primé !

L’ouvrage de Chloé Delaporte, Géopolitique du cinéma, obtient le prix Alfred Molteni 2024.

Ce prix, décerné par la Société de Géographie, a été fondé en 1903 comme prix pour les sciences auxiliaires et services rendus à la Société de Géographie.

Le boycott récent de certains films et acteurs russes lors des derniers festivals rappelle combien le cinéma se trouve au cœur d’enjeux géopolitiques, à la fois parce qu’il est utilisé comme arme de soft power, voire de propagande, et peut être censuré, mais aussi parce qu’il représente une activité très lucrative pour certains États.
À la croisée de nombreuses disciplines – économie, sociologie, sciences politiques, histoire, etc. –, et d’échelles géographiques multiples, du local à l’international, la géopolitique du cinéma convoque également une grande variété d’acteurs tant publics que privés.
Et, au-delà des enjeux « historiques » de puissance économique et culturelle, de nouveaux défis se font jour : diversité et inclusion, mais aussi lutte contre le changement climatique que cette industrie au lourd bilan carbone peine à engager. La réponse proposée par Netflix en est l’ironique illustration : Don’t look up !

Voir la fiche complète du livre ICI.

 

La remise du prix aura lieu le 30 novembre 2024 à partir de 15h30 dans l’amphithéâtre au 184, boulevard Saint Germain à Paris.
Pour plus de renseignements www.socgeo.com.

À la une

Nouvelle collection : Figures de

Parce que l’histoire d’un pays, d’une discipline ou d’un courant de ­pensée n’est pas le fait de femmes et d’hommes isolés, « Figure[s] de… » retrace les apports, influences, rivalités et postérités des protagonistes clés. Une vingtaine de figures, familières mais aussi moins connues et tout ­aussi importantes, se répondent et ­interagissent pour permettre de saisir le sujet dans son entièreté et son humanité.

 

Figures de l’anarchisme, de Philippe Pelletier
De la fin du XIXe siècle à nos jours, le mouvement libertaire est animé par des hommes et des femmes dont les noms ont marqué ses étapes clés de révolution ou de réforme.
Au travers de 22 figures … « Vingt-deux, v’là les anars ! », plus une, Philippe Pelletier tisse les liens, les moments forts, les compagnonnages et les controverses entre elles. De Virginia Bolten à Stig Dagerman, d’Errico Malatesta à Emma Goldman, en passant par Dario Fo, Sam Mbah ou Murray Boockchin, de l’Europe aux Amériques en passant par l’Asie et l’Afrique, chacune et chacun incarne à sa manière la pensée et l’action anarchiste.
Ces femmes et ces hommes ont ainsi contribué à façonner le socialisme libertaire en investissant de nombreux domaines : syndicalisme, gestion directe (autogestion), condition féminine, anti militarisme et antibellicisme, anticolonialisme, instruction, art, théâtre, littérature, ajisme (auberges de jeunesse), environnementalisme.

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Figures de l’antitotalitarisme, de Bernard Bruneteau
Désignant à l’origine le pouvoir « total » du parti de Mussolini, le qualificatif de totalitarisme s’élargit en concept avec la comparaison fascisme/bolchevisme puis nazisme. Mais c’est au cours de la guerre froide que l’analyse en termes de totalitarisme s’impose dans un contexte où le containment oppose communisme totalitaire et « monde libre ». Après la chute du mur de Berlin et la victoire de la démocratie libérale perçue comme une « fin de l’histoire », on aurait pu croire que le concept allait perdre de sa pertinence. C’était sans compter sur l’apparition de l’islamisme politique volontiers qualifié de « troisième totalitarisme ». Ainsi le totalitarisme reste-t-il au cœur de notre univers mental à l’heure où se développe également un totalitarisme high tech en Chine.
Les vingt figures de l’antitotalitarisme intellectuel réunies ici par ­Bernard Bruneteau interrogent et interprètent ce phénomène partie intégrante du XXe et du XXIe siècle.

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Figures de l’écologisme, de Jean Jacob
Dans un paysage médiatique aujourd’hui saturé par le foisonnement d’interventions qui se réclament écologistes, il est difficile de se ­repérer au sein de cette nébuleuse particulièrement riche. D’autant qu’y cohabitent des théories radicalement opposées sur la place de la nature, de l’environnement, du développement, de l’homme, de la technique… dans le monde, qui débouchent par conséquent sur des politiques souvent très différentes.
C’est l’objet de cet ouvrage que de mettre en scène la pensée ­écologiste dans toute sa variété, de réhabiliter certains de ses ­représentants injustement oubliés, de nuancer l’importance d’autres exagérément médiatisés, afin de mieux comprendre les controverses actuelles.

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Figures de l’historien, de Frédéric Sallée
Brosser le portrait de vingt historiennes et historiens peut paraître paradoxal à une époque où la discipline historique s’est affirmée en gommant les individualités et autres épigones.
Pourtant, c’est occulter que de solides figures ont contribué à faire de l’histoire ce qu’elle est aujourd’hui, des « pères fondateurs » ­Hérodote ou Sima Qian à l’école des Annales, de la micro-histoire de Carlo ­Ginzburg à l’histoire globale de Bruce Mazlish, des gardiennes de la mémoire Raphaëlle Branche, Annette ­Wieviorka ou Hélène Dumas, à l’historien du sensible Alain Corbin, sans oublier Francis Fukuyama et sa fin de l’histoire…
Dans le parcours de ces quelques figures, Frédéric Sallée nous permet de déceler les inspirations de nombreuses autres, dans les élans des anciens, les motivations des plus jeunes. Car l’histoire est affaire de générations et de transmission.

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